Ma première vie
J’ai grandi dans le Sud de la France, dans un cadre plutôt idyllique : la mer, le soleil, les cigales… Avant de partir à la conquête de nouveaux horizons à 18 ans !
J’ai traversé la France de bout en bout, direction le NORD, où j’ai perdu 20 degrés mais gagné plein d’amis en classe préparatoire. A 20 ans, j’ai intégré HEC Paris où j’ai mené une insouciante et douce vie étudiante pendant 4 ans.
A la fin de mes études, je ne savais pas vraiment quoi faire. J’avais un profil de bonne élève un peu touche à tout, très scolaire, et à 23 ans ça me semblait compliqué de choisir une voie pour toute ma carrière. Je me suis finalement laissé tenter par une entreprise de grande consommation venue faire sa promotion dans mon école, et j’ai ainsi rejoint une équipe marketing pour la première fois en 2010.
J’y ai aimé beaucoup de choses : la variété des tâches, le grand nombre de contact, j’avais l’impression d’être un chef d’orchestre de ma marque et cela me plaisait beaucoup. J’ai aussi rencontré de belles personnes qui m’ont donné envie de me projeter dans ce métier.
S’en sont suivi plus de 8 années de marketing, essentiellement en grande consommation (des boissons, puis des produits laitiers), confortablement installée dans le petit train de la vie je ne me posais pas beaucoup de question, j’étais tout simplement heureuse.
Le déclic
La fin de l’année 2019 ne s’est pas déroulée tout à fait comme prévu. Un burn-out, ou épuisement professionnel, est venu me barrer la route. Je ne savais pas vraiment ce que c’était, j’en avais seulement entendu parler, mais surtout je pensais que ça ne pouvait pas m’arriver. C’est ce qui m’a poussé à ignorer les signaux que mon corps m’envoyait pendant plusieurs mois, jusqu’à me retrouver au bord du précipice en décembre 2019, après des mois d’absence de sommeil qui m’ont rendue malade.
Et maintenant ?
La première étape a été d’accepter ce qui m’était arrivé, et ça n’a pas été simple. Le burn-out reste un sujet tabou, honteux, on n’en parle pas. A côté des copains qui racontaient leurs promotions et leurs nouveaux boulots, je me suis tue pendant plusieurs mois.
Aujourd’hui, après plusieurs mois de réflexion, je décide de donner ma voix à ce sujet qui a imprimé ses marques dans ma chair. Je suis vulnérable et humaine, vous aussi, et il n’y a aucune honte à cela.
Parce que le silence et la honte autour du burn-out peuvent mener au pire, j’ai créé ce blog pour aider tous ceux qui se sentent concernés à voir la lumière au bout du chemin. Elle est petite, encore faiblarde, mais elle existe, et plus on s’en approche, plus elle grandit.
Comment ça, un cadeau ?
Le plus fabuleux dans cette histoire, c’est que j’en suis venue un jour à me dire « je suis heureuse d’avoir vécu ça ». Le burn-out s’est révélé être un cadeau mal emballé de la vie, qui m’a fait réaliser que je n’en avais qu’une, de vie, et qu’il fallait la vivre maintenant.
Je sais combien il est difficile de croire que c’est un cadeau quand on le vit, mais je vous propose qu’on s’attaque à ce vilain emballage ensemble, en partageant nos histoires, nos conseils, nos outils sur ce blog et sur mes différents réseaux. Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
Alors, on y va ?
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