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Soin après un burn-out : mon expérience du neurofeedback

Le burn-out n’est pas reconnu comme une maladie. Pourtant, c’est un syndrome qui engendre de grandes souffrances et peut avoir de graves conséquences. Quand on y est confronté, la question du traitement après un burn-out se pose donc rapidement pour essayer de s’en sortir. Pour ma part, j’ai testé énormément de solutions différentes. J’ai vu un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue, pris des médicaments, essayé la sophrologie, l’acupuncture, la méditation, l’hypnose… 

Le but de ce blog est de vous partager mon expérience pour que vous ayez un maximum d’informations afin d’entamer le nécessaire travail sur soi que requiert le burn-out. Je vous ai parlé dans cet article des professionnels de santé qui m’ont accompagné, et j’aimerais aujourd’hui évoquer le neurofeedback dynamique. C’est une technique de bien-être que j’ai expérimentée et qui peut vous soulager après un épisode de surmenage

L’impact du burn-out sur le cerveau 

Les symptômes du burn-out 

Les symptômes du burn-out ont cette particularité d’être spécifiques à chaque personne, ce qui peut le rendre difficile à détecter. Néanmoins, il existe quelques signes caractéristiques, que nous sommes nombreux à avoir enduré : 

  • Fatigue intense et trouble du sommeil (insomnies
  • Démotivation, perte de plaisir et d’énergie, lassitude 
  • Anxiété exacerbée, sensation de montée d’angoisse 
  • Difficultés de concentration, troubles de la mémoire 
  • Larmes et sensibilité accru

L’impact sur le cerveau  

Lorsque j’ai commencé à accumuler ces différents symptômes, j’ai eu l’impression que mon cerveau dysfonctionnait. Perte de mémoire, lapsus à l’écrit et à l’oral, difficulté à trouver mes mots ou à prendre des décisions… Ludovic de Gromard en a d’ailleurs lui aussi très bien parlé dans cet épisode du podcast

“ Je n’étais plus capable de prendre une décision, aussi simple soit-elle “

Durant mon burn-out, j’avais la sensation très déstabilisante que mon cerveau ne fonctionnait plus comme avant, et j’avais très peur que ça ne revienne jamais. Cette intuition, qui a peut-être aussi été la vôtre, est corroborée par des données scientifiques. En effet, les circuits neuronaux du cerveau subissent un dérèglement important lorsqu’on traverse un burn-out. Certaines connexions sont affaiblies, l’activité est ralentie, et lorsqu’on manque de sommeil ces phénomènes prennent de l’ampleur. Cet impact du burn-out sur mon cerveau m’a personnellement terrifiée : j’avais l’impression d’être enfermée dans une pièce sans porte de sortie, de tourner en rond sans solution. J’ai donc été particulièrement intéressée de découvrir la technique du neurofeedback qui agit directement au niveau du cerveau.  

Soin post burn-out : qu’est ce que le neurofeedback ? 

Une méthode qui s’appuie sur les capacités propres du cerveau 

NeurOptimal ® est une des plus récentes méthodes de neurofeedback. C’est celle que j’ai pu tester, et donc celle dont je vais vous parler ici. C’est une technique mise en lumière par deux psychologues cliniciens dans les années 1990 qui prend appui sur la capacité du cerveau à s’auto-réguler, ce qui en fait un outil efficace face au burn-out

Tout d’abord, pour comprendre l’action du neurofeedback, il faut avoir en tête que le cerveau émet des signaux électriques. Ces signaux peuvent avoir des fréquences variables, indicatrices de notre état mental. Le principe du neurofeedback, c’est une machine qui mesure 256 fois par seconde les variations de l’activité électrique du cerveau et détecte les éventuelles irrégularités. La machine envoie alors un message au cerveau, qui va répondre (le concept de “feedback”) et ainsi se rééduquer : les neurones trop faibles, responsables de la variation anormale, se renforcent et permettent au cerveau d’apprendre à équilibrer ses réseaux neuronaux

Le neurofeedback : un traitement face au burn-out ?

L’auto-régulation du cerveau générée par la pratique du neurofeedback dynamique va agir sur l’ensemble des systèmes biologiques du corps. Les systèmes digestif, nerveux, immunitaire et même hormonal, souvent mis à mal pendant un burn-out, sont donc impactés positivement par cette pratique. 

Néanmoins, le neurofeedback dynamique n’est pas un traitement médical.C’est une méthode de bien-être, naturelle et non-invasive, qui s’appuie sur les neurosciences et qui peut-être considérée comme une méthode alternative de traitement du burn-out, sans médicament ni effet secondaire. 

Quel impact sur les symptômes du burn-out ? 

Le neurofeedback dynamique est une technique d’auto-régulation du cerveau lui permettant de mieux fonctionner. Concrètement, c’est un entraînement cérébral qui peut aider à soulager certains des troubles liés au burn-out. Parmi les bénéfices attendus de cette pratique, on retrouve notamment : la sérénité, un sentiment de lâcher-prise, une meilleure qualité de sommeil, une capacité plus importante à prendre du recul… Le neurofeedback dynamique aiderait aussi à réguler le stress, et donc le manque de concentration, la tension et l’irritabilité qui en découlent. 

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traitement burn-out

Mon expérience du neurofeedback après un burn-out

Le déroulé d’une séance

La séance s’est découpée ainsi : 

  • 5-10 mn d’échange pour évaluer mes ressentis et mes sujets de préoccupation actuels, et quantifier leur importance
  • 33 mn de session avec un casque diffusant de la musique sur les oreilles
  • 5-10 mn de debrief des sensations et de recommandations

Je vais vous détailler davantage la session de neurofeedback dynamique à proprement parler : j’étais confortablement allongée, avec un casque sur les oreilles et 5 capteurs placés sur la tête et les oreilles, reliés au logiciel. La machine réalise un électroencéphalogramme tandis que j’écoute une musique. Chaque fois qu’une amplitude électrique trop brutale est détectée, le logiciel envoie à mon cerveau un message sous forme de coupure très brève de la musique (ces micro-coupures sont si brèves que seul le cerveau non conscient les perçoit parfois). Le cerveau envoie alors son feedback et s’auto-régule.

La séance est plutôt agréable, la musique douce et enveloppante. Pendant ces 33 minutes, le trainer n’est pas présent. Son rôle est d’assurer le suivi du protocole et de mesurer les progrès de séance en séance en termes de ressenti vis-à -vis des préoccupations évoquées pendant la première séance. Il n’est pas thérapeute, et n’interprète pas les données analysées par la machine : c’est pour cela qu’on parle d’auto-régulation du cerveau

Mes ressentis par rapport aux symptômes du burn-out

La séance se passe dans la pénombre, confortablement installée sur un fauteuil allongé, avec une couverture. En effet, lorsqu’on atteint un état de relaxation profonde, le corps peut se refroidir de quelques degrés. Le contexte est donc propice à la sérénité

Dans une séance de neurofeedback dynamique, il n’y a rien à faire. C’est l’inconscient qui travaille, le cerveau dit “reptilien”. Cette absence d’activité consciente pousse vraiment à lâcher-prise : on n’a rien d’autre à faire que de fermer les yeux et écouter le son. Au départ, j’ai été tenté de repérer le nombre d’interruptions du son (et croyez moi, il y en avait BEAUCOUP). Puis j’ai rapidement laissé filer cette pensée et toutes les autres pendant la séance. J’ai ressenti beaucoup de détente, l’impression que mon corps et ma tête étaient lourds, et j’ai totalement perdu la notion du temps. Peut-être même que je me suis assoupie quelques instants ? En tout cas, j’ai passé un moment très agréable.

Après la séance, je me sentais très calme, sereine, apaisée. J’avais également envie de me reposer. Sur ce point, Sylvie (la praticienne qui m’a accompagnée, dont je vous parle en fin d’article) me l’a confirmé : le cerveau travaille beaucoup pendant une séance, et il est donc important de se ménager après la séance, et de boire beaucoup d’eau. Un peu comme après une séance de sport finalement ! La nuit qui a suivi était très paisible, j’ai eu un sommeil de bonne qualité. Sachant que je n’ai plus aujourd’hui de troubles du sommeil comme pendant mon burn-out, mais qu’il m’arrive encore de me réveiller dans la nuit. Ce bien-être a perduré dans les jours qui ont suivi la séance, et j’avais plutôt hâte de recommencer ! 

Quel suivi après une séance de neurofeedback ?  

Le neurofeedback est une forme d’entraînement du cerveau qui va développer une activité cérébrale plus résistance face au stress. A ce titre, comme dans un entraînement sportif, il est question de régularité pour observer des résultats sur les symptômes de la dépression ou du burn-out.

Sylvie, trainer en neurofeedback qui m’a accompagnée dans cette expérience, recommande un protocole de 6 à 8 séances. En commençant par une à deux séances par semaine surtout au début pour consolider les premiers acquis. Quoiqu’il en soit, ce qui est acquis par le cerveau lors d’une séance n’est jamais perdu avec le neurofeedback. Ce qui est une super nouvelle !

En conclusion

Pour se relever après un burn-out, je suis convaincue qu’une seule pratique ou un seul accompagnant ne suffit pas. En effet, il faut agir à différent niveau, essayer différents traitements et se laisser le temps d’aller mieux. C’est cette conviction qui m’amène à continuer mes expérimentations, non seulement pour laisser le burn-out derrière moi, mais aussi pour me sentir tout simplement bien au quotidien. Après l’avoir testé, je pense que le neurofeedback dynamique peut être un outil intéressant face au burn-out. 

J’ai eu la chance de commencer le neurofeedback avec Sylvie Bouron, une personne de confiance rencontrée grâce au projet Un cadeau mal emballé, et dont j’ai aimé l’approche humaniste et passionnée du burn-out et du mieux-être. Sylvie travaille notamment pour le centre du burn-out à Paris. 

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26 thoughts on “Soin après un burn-out : mon expérience du neurofeedback”

  1. Bonjour Laura.
    Article très intéressant. Je ne connaissais pas du tout cette technique.
    Je suis clairement étonnée du nombre de personnes ayant souffert de burn-out.
    J’en ai ainsi interviewé deux. La première, Mai Nguyen a créé depuis une société de prévention mais également d’accompagnement. Quant à la deuxième, Nilay Inmeler, son livre témoignage vient de paraître. Son interview sera bientôt dispo sur mon site.
    Et j’ai moi-même connu un épuisement professionnel. Cela a commencé par une incapacité à mémoriser (je notais tout), à ne plus pouvoir m’organiser ni gérer quoi que ce soit (sentiment d’impuissance). Puis, un jour, je me suis mise à pleurer sans raison (aucun déclencheur) et sans pouvoir m’arrêter. Il m’a fallu plusieurs mois pour me relever. Le plus compliqué est de ne pas avoir honte ou se sentir coupable quand on nous a appris à être fort.e et la valeur du travail.
    Belle journée et encore merci pour ce partage.

    1. Bonjour Sophie. Malheureusement oui, de plus en plus de gens sont confrontés au burn-out, certains l’appellent « la maladie du 21e siècle ». L’accélération de nos rythmes de vie n’y est, je pense, pas étranger. Je me retrouve beaucoup dans ce que tu décris. Moi aussi j’ai eu honte et je me suis sentie coupable, mais quand on a surmonté ça on se sent plus fort, n’est ce pas ? 🙂 Belle journée

  2. Merci pour cette découverte intéressante, je ne connaissais absolument pas le neurofeedback et le nom a suscité ma curiosité !
    Tu ménages (volontairement ?) le suspens dans ton article ! En effet, je me suis demandé pendant quelques instants si le « feedback » en question était envoyé sous forme d’impulsions électriques (de faible intensité) ! 😱 Tu m’as rassuré en dévoilant l’interruption de musique.
    Devant la complexité et la diversité des symptômes du burn-out, je pense que tu as raison et qu’une seule thérapie ne fonctionnera probablement pas pour tout le monde. Dans ces cas-là, je suis persuadé que l’exploration comme tu l’as pratiquée est la seule solution. Bravo pour cette démarche et cette découverte qui a récompensé ta persévérance !

    1. Haha j’imagine le film d’horreur avec les convulsions !! J’adore tester des trucs mais là ça aurait été un peu extrême, je ne pense pas que j’aurais accepté. Non heureusement ça reste très doux comme pratique. Merci pour tes gentils mots en tout cas. Bonne journée

  3. Je n’en avais jamais entendu parlé ! Merci pour ce retour d’expérience. Le burn-out laisse des traces. S’en débarrasser peut être très long et les méthodes pour y parvenir sont peu communiquées.

    1. Merci Aurore pour ton message. La réalité, c’est qu’il n’existe pas, je crois, de méthode miracle pour aller mieux. Il faut du temps, de la patience, de l’expérimentation…Ce n’est pas toujours simple. Mais on finit par y arriver 🙂 Bonne journée

  4. Une découverte intéressante! C’est vrai que c’est incroyable le nombre de personnes qui ont été confronté à un burn out. J’aime bien quand tu dis qu’il faut « se laisser le temps d’aller mieux ». Je pense en effet qu’il faut faire preuve de patience et bienveillance envers soi-même. Et c’est l’occasion de faire de belles découvertes qui peuvent au final apporter beaucoup de joie dans nos vies! 🙂 Merci pour ton article! 🙂

    1. Bonjour Nathalie, tu as tout à fait raison. D’ailleurs, je découvre le neurofeedback un an après mon burn-out, et ça m’est encore bénéfique. Car finalement, ce chemin de connaissance de soi qu’on entame après un burn-out, il n’est jamais fini, il va durer toute la vie ! Bonne journée

  5. Salut Laura!
    Mon burn-out est plutôt loin derrière moi et je reste très sensible à ce sujet!
    Je ne connaissais pas cette technique et je pense que je l’apprécierai si j’en faisais 🙂 !
    La musique a toujours aidé à surmonter nos émotions et à stimuler notre organisme, alors là, associée avec un encéphalogramme, l’idée est extra!
    Moi je pratique des séances vibratoires et sonores avec les bols tibétains et c’est vraiment chouet aussi!
    Que de belles ondes à partager!
    Merci pour ton article et ton partage!

    1. Hello Alice, merci pour ton message. J’ADORE les bols tibétains, est ce que tu pratiques chez un praticien, ou en ligne depuis chez toi ? Je serais très intéressée de tester ça. J’en ai déjà une courte expérience avec les méditations de fin de cours de yoga où mon prof utilise un bol tibétain, à chaque fois mon esprit part très très loin… Merci de m’avoir rappelé ces bons moments. Bonne journée

  6. Merci Laura pour cette belle découverte !
    Je ne connais pas le neurofeedback et ton explication est très rassurante par rapport aux explications théoriques qui je l’avoue m’ont crispée…..

    1. Hello Astrid ! Haha je comprends, j’avoue que quand j’ai vu les électrodes j’ai un peu flippé, mais en réalité c’est une méthode très douce, non invasive, que je trouve très intéressante. Belle journée

    1. Bonjour Rodney, bravo pour ta résilience. 5 ans c’est très long, mais je suis sûre que tu en sors avec beaucoup de positif, à commencer par la connaissance de toi. Je te souhaite un beau chemin post burn-out.

  7. Je ne connaissais pas la technique, merci pour l’information. ca me fait un peu penser à l’emdr comme type de traitement.

    1. Hello Marie, tu mets le doigt sur LA technique que je n’ai pas testé (et pourtant j’ai testé beaucoup de choses haha). Est ce que tu as apprécié l’EMDR ? J’aimerais bien essayer un jour. Bonne journée

  8. Merci pour cet article. J’avais vaguement entendu parler du neurofeedback mais je ne savais pas en quoi cela consistait. Ca a l’air très efficace en tout cas !

    1. Merci Yseult ! C’est très innovant comme technique je trouve, et en complément d’un travail sur soi ça peut donner de bons résultats j’en suis persuadée.

  9. Merci Laura pour cet article grâce auquel je découvre cette technique! Aurais-tu des références supplémentaires à me fournir car cela m’intéresse beaucoup! Le bon sens populaire sait que la musique peut avoir un effet thérapeutique (on dit bien que « la musique adoucit les mœurs 😉 mais là, l’expérience semble être curative. Tu dis que tu as mesuré les effets bénéfiques en termes de meilleur sommeil et, donc, de bien-être. Mais le burn out ayant des symptômes autres que ceux-ci, penses-tu que le neurofeedback ait un effet sur l’ensemble des symptômes douloureux du burn-out (que tu listes en début d’article) ? Et, dernière question : as-tu testé l’hypnose et, si oui, de quelle manière est-ce différent ? Je te pose la question car l’hypnose et l’auto-hypnose ont beaucoup aidé des gens que je connais à sortir de burn-out… MERCI en tous cas pour cette lecture très instructive!

    1. Hello Laura, merci beaucoup pour ton commentaire et ton intérêt ! Pour ta première question sur les effets bénéfiques sur les symptômes du burn-out, je pense que la pratique peut aider sur de très nombreux ressentis. J’ai demandé à Sylvie, la personne qui m’a fait découvrir le neurofeedback et qui est donc experte, de venir faire un petit tour par ici pour répondre plus précisément 🙂
      Pour l’hypnose, j’ai effectivement testé, et moi aussi je fais un parallèle entre les 2 techniques autour de cette notion de lâcher prise. Je n’ai pas testé l’auto-hypnose, j’ai donc toujours eu besoin d’un praticien pour en faire. C’est beaucoup moins impressionnant que ce qu’on croit d’ailleurs : on ne part pas dans une transe incroyable, ça ressemble plutôt à un état de demi-sommeil. Ce que j’ai aimé dans le neurofeedback, c’est que la solution venait de moi même, ou du moins de mon cerveau. Dont je suis persuadée qu’on n’a pas fini de découvrir les possibilités ! Belle journée

      1. Bonjour Laura,

        Merci pour vos questions. Oui le neurofeedback dynamique aide à gérer les troubles liés au burn-out. Je reçois des dizaines de personnes par semaine au Centre du Burn-out et je constate les bienfaits sur l’anxiété, les ruminations (pensées en boucles), le stress, les crises de paniques, les crises de larmes, les tremblements, palpitations, phobies, etc… On constate au fil des séances un retour de l’estime de soi, l’amélioration des troubles cognitifs (attention, retour à l’instant présent, concentration, mémoire) l’amélioration de l’humeur, et la diminution de la fatigue physique et psychique. Les personnes rapportent une facilité à organiser les activités, une meilleure clarté d’esprit, une fluidité, une meilleure exécution des taches, plus d’énergie et d’envie, un meilleur sommeil, une meilleure gestion du stress, une qualité de l’instant présent.
        Ceci s’installe doucement et par petits paliers en plusieurs sessions. Le nombre de sessions varie d’une personne à l’autre en fonction du contexte et de l’ensemble des troubles. Le cerveau s’auto-régule dans le sens de ses priorités et à son rythme, à votre insu et sans efforts de votre part, sans envoyer aucun champs magnétique, ni électricité vers votre cerveau.

        J’ajoute Laura, que l’on peut faire la session de neurofeedback dynamique avec n’importe quelle musique. Ce n’est pas la musique qui déclenche le travail, c’est la coupure du son qui informe le cerveau de son propre dysfonctionnement et lui permet de se réguler.

        L’état hypnotique au cours de la session de neurofeedback dynamique est différent d’une personne à l’autre et d’une session à l’autre. On est parfois plongé dans une perte de notion de temps, de sensations de présence/ absence très agréables, de sensations corporelles de détente, on a l’impression d’être enfoncé dans le fauteuil et à la fois très léger, on ressent parfois une plus grande amplitude respiratoire. Les expériences varient beaucoup. Le cerveau non conscient se régule, quelque soit la qualité de la session, sans jamais le forcer ni le diriger.

  10. Merci pour cette découverte et cet articles très interessant! Cette méthode a l’air de valoir le coup de tester, par les bien-faits qu’elle apporte. J’ai vu que certains sportifs l’utilisaient. Le fait d’apprendre à pouvoir vraiment se focaliser sur l’instant présent,et la concentration qui en découle, sont des traits qui me donnent envie d’en savoir plus. merci!

    1. Hello Aude, effectivement le neurofeedback est aussi une méthode d’entraînement des grands sportifs ! Je te rejoins sur le focus sur l’instant présent : ce que j’ai beaucoup aimé c’est qu’il n’y a rien à « faire » pendant la séance, et au bout d’un certain temps dans la pénombre sans rien faire d’autre qu’écouter la musique, le mental finit par lâcher…et ça fait du bien ! Belle journée

  11. Bonjour Aude, oui c’est une méthode que l’on peut utiliser pour la performance sportive, académique et professionnelle, et en prévention d’un burn-out.

  12. Merci pour cet article très intéressant. J’ai découvert ton site grâce à ton interview dans les déviations. Je me retrouve beaucoup dans ton parcours, j’ai aussi 32 ans, et même si je n’ai pas vécu de burn-out, j’ai su détecter très vite tes signaux de mon corps pour fuir une situation qui devenait étouffante. Aujourd’hui je suis coach certifiée Hec et accompagne des managers à être plus sereins ou des personnes en reconversion professionnelle via des bilans de compétences. Je me sens beaucoup plus alignée. Bravo pour ton parcours et ton travail admirable. Shalima

    1. Bonjour Shalima, merci beaucoup pour ton message. Quand on sait écouter son corps sans aller jusqu’au burn-out, c’est encore mieux, n’est ce pas ? Je suis heureuse de lire que tu te plais dans ton nouveau métier, cela m’inspire au moment de m’engager dans la même voie 🙂
      A bientôt !

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